Ces « démons » sortaient la nuit pour se nourrir du sang de leur victime. En fait ces hommes appelés loups-garous étaient victimes d’une maladie héréditaire appelée porphyrie, une maladie du métabolisme qui peut de nos jours être traitée. Les porphyrines sont des pigments rougeâtres qui se trouvent dans le noyau de l’hémoglobine. Le malade souffre d’un excès de ces pigments rougeâtres dans les urines, faisant croire qu’il urinait du sang, le sang de ses victimes. Il est aussi probable que certains « loups-garous » souffraient de lycanthropie, maladie schizophrénique qui fait croire au malade qu’il est un loup. Cette maladie existe encore de nos jours, mais elle est rare.
Pline s’était déjà intéressé au cas de loups-garous et, déjà à cette époque, il affirmait qu’ils n’existaient pas. Pline nous prouve que les histoires de loups-garous existaient déjà à l’époque de Jésus Christ. Ces histoires d’hommes qui ont le pouvoir de se transformer en animal existent partout dans le monde. Par exemple, en Afrique il existait des hyènes-garous, au Japon des renards-garous, en Amérique du Sud des jaguars-garous, en Norvège les ours-garous et en Europe nous avons hérité des loups-garous.
texte du site loup.org
Merci à loup.org