Au début de l’automne 2002, Carlos Barrios était au nord du Guatemala, à la lisière est du lieu-dit « Four Corners ». À Santa Fe, sur la queue de l’épine dorsale des Montagnes Rocheuses, il m’a présenté de bouleversante manière la tradition maya et les extraordinaires calendriers des Mayas.
Les calendriers mayas font actuellement l'objet d'un grand intérêt auprès de milliers de personnes, car ils sont focalisés sur la fameuse date du 21 décembre 2012. Ils annoncent qu’au-delà, tout va changer.
Grâce à son héritage culturel qui inclut des milliers de temples et de pyramides, et à ses calendriers dont la fiabilité astronomique s’est avérée exacte sur une période de plusieurs millions d’années, la tradition maya est généralement considérée comme une clé mystique de l’âme indienne, ouvrant l’accès à la vision de ce que les Indiens appellent l’Île de la Tortue, c’est-à-dire l’Amérique du Nord.
Lors de conférences publiques et aussi à l’occasion d’une interview qu’il m’accorda personnellement, Carlos Barrios a révélé son point de vue sur l’histoire passée, présente et future des Amériques et du monde. Ces révélations reposent sur son approche de la tradition maya en tant qu’homme et en tant qu’initié. Il a notamment effectué des recherches très approfondies qui couvrent la période de temps s’étendant d’aujourd’hui au solstice d’hiver de l’année 2012.
Pour apprécier à leur juste valeur la richesse des enseignements et des révélations de Carlos Barrios, il est indispensable d’évoquer brièvement le contexte politique de son pays d’adoption : le Guatemala. Car les Mayas du Guatemala n’ont pas connu jusqu’ici le Nouvel-Âge d’amour et de lumière de Shambhallah. Ils ont au contraire eu à subir la répression, les coups, la torture, les viols et les exécutions massives.